TRISTESSE D'OLYMPIO
-Victor Hugo
Les champs n'étaient point noirs, les cieux n'étaient pas mornes.
Non, le jour rayonnait dans un azur sans bornes.
Sur la terre étendu;
L'air était plein d'encens et les près de verdures
Quand il revit ces lieux où par tant de blessures
Son coeur s'est répandu !
L'automne souriait; les coteaux vers la plaine
Penchaient leurs bois charmants qui jaunissaient à peine;
Le ciel était doré.
-Victor Hugo
Les champs n'étaient point noirs, les cieux n'étaient pas mornes.
Non, le jour rayonnait dans un azur sans bornes.
Sur la terre étendu;
L'air était plein d'encens et les près de verdures
Quand il revit ces lieux où par tant de blessures
Son coeur s'est répandu !
L'automne souriait; les coteaux vers la plaine
Penchaient leurs bois charmants qui jaunissaient à peine;
Le ciel était doré.